Le sabotage s’inscrit dans une tradition plus que centenaire, longtemps promue par le mouvement ouvrier et tombée en déshérence, au profit de formes de résistance plus instituées comme la grève ou, nettement moins efficace, le « dialogue social » entre « partenaires sociaux ». Le sabotage au travail a pourtant longtemps été porté par le mouvement ouvrier comme une modalité de reprise en main de son travail.
Par Nicolas Framont